La maladie de Parkinson, caractérisée par des tremblements, une lenteur des mouvements, une raideur et un mauvais équilibre, est due à une perte significative de neurones dopaminergiques dans la substantia nigra pars compacta et les terminaisons nerveuses dopaminergiques dans le striatum avec un déficit de dopamine.
À ce jour, les mécanismes soutenant la pathogenèse de la maladie de Parkinson sont à l'étude; cependant, un solide corpus de preuves expérimentales implique la neuroinflammation, le dysfonctionnement mitochondrial, le stress oxydatif et la mort cellulaire apoptotique en tant que facteurs cruciaux dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson. La nutrition est connue pour moduler les processus neuroinflammatoires impliqués dans la pathogenèse et la progression de ce trouble neurodégénératif.
Conformément à cette notion, la famille des Burseraceae, qui comprend les genres Boswellia (résine d'encens d'Oman) et Commiphora, attirent un intérêt émergent pour le traitement d'un large éventail d'affections pathologiques, y compris la neuroinflammation et le déclin cognitif. Il a été démontré que les composants bioactifs présents dans ces espèces améliorent la fonction cognitive et protègent les neurones de la dégénérescence dans la recherche animale et clinique in vitro.
Ces effets sont médiés par les propriétés anti-inflammatoires, antiamylyogéniques, anti-apoptotiques et antioxydantes des composants bioactifs. Bien que de nombreuses études aient exploité d'éventuelles approches thérapeutiques, les données issues d'études humaines font défaut et leur potentiel neuroprotecteur en fait une option prometteuse pour prévenir et traiter les principaux troubles neurodégénératifs.
